Les relations diplomatiques entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont marquées par des tensions croissantes. Cette situation découle de la décision prise par la CEDEAO d’imposer un délai aux trois pays membres de l’AES pour quitter l’organisation sous-régionale. Une décision perçue par l’Alliance comme une atteinte à sa souveraineté et à son indépendance stratégique.
Lors de sa 66e session ordinaire à Abuja, la CEDEAO a confirmé son choix de prolonger l’exclusion des trois membres de l’AES. Un délai supplémentaire de 6 mois a été ainsi offert à ces pays pour potentiellement revenir sur leur décision. Les présidents du Sénégal et du Togo, respectivement Bassirou Diomaye Faye et Faure Gnassingbé, ont été mandatés pour engager les discussions. L’objectif est de réintégrer ces pays au sein de l’organisation. Toutefois, cette initiative ne fait qu’alimenter la crispation, l’AES y voyant une tentative d’ingérence dans ses affaires internes.
Réactions virulentes de l’AES
Dans une déclaration vigoureuse, le Général Assimi Goïta, président en exercice de l’AES, a dénoncé l’action unilatérale de la CEDEAO. Le président du Mali assimile ainsi la décision de la CEDEAO comme une « atteinte à la souveraineté » des États du Sahel. Assimi Goita n’a pas manqué de s’en prendre à la France qu’il accuse de soutenir des initiatives déstabilisatrices dans la région. En réponse, l’AES a pris des mesures exceptionnelles, mettant ses forces de sécurité en alerte maximale et désignant son espace confédéral comme un « théâtre unique d’opérations militaires ». Une mobilisation générale a été lancée pour inciter les populations à une vigilance accrue face aux menaces perçues.
Menace terroriste et ingérence étrangère…
L’AES exprime également de vives préoccupations concernant la montée en puissance des groupes terroristes dans des zones stratégiques du Sahel. La situation se complique encore avec le mécontentement du Niger, qui accuse le Nigeria de déstabiliser la région, notamment par des attaques ciblant des infrastructures vitales. Ces frictions entre voisins illustrent la tension diplomatique qui traverse l’espace ouest-africain et déstabilise davantage une région déjà fragilisée par les conflits.
La défense de la souveraineté…
Face à ces défis multiples, le Collège des Chefs d’État de l’AES a réaffirmé son engagement à défendre la souveraineté de ses membres. L’association est déterminée à résister à ce qu’elle qualifie de « renaissance des pratiques néocoloniales ». Dans un appel fort, l’Alliance a incité ses populations à se mobiliser pour protéger l’intégrité territoriale des États du Sahel. Elle dénonce les pressions tant régionales que internationales.
Alors que les tensions montent entre l’AES et la CEDEAO, l’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest semble de plus en plus incertain. La souveraineté des États du Sahel, déjà mise à mal par des conflits internes et des ingérences extérieures, est au cœur de cette dispute diplomatique.
Vous ne savez pas combien de temps nous attendons ce moment, nous vous souhaitons de tout cœur un grand succès à la lumière de la vérité, ensemble nous luttons pour changer notre pays bien-aimé et le libérer des mains des néo-coloniaux occidentaux, avec toute la force de la nouvelle génération d’Africains, l’Afrique doit être pour les Africains et le Sénégal sera pour les Sénégalais. Je vous remercie toutefois de l’excellent travail courageux que vous accomplissez…abdou khadre ndiaye de italie.