Depuis plusieurs décennies le Sénégal fait face à une situation préoccupante : des routes qui se détériorent quelques mois seulement après leur inauguration, des chantiers publics à l’abandon, et des milliards de francs CFA engloutis dans des projets mal exécutés. Ce constat alarmant soulève une question essentielle : comment l’État peut-il mieux gérer ses investissements pour éviter ces pertes récurrentes ?
Au cœur de cette problématique, une structure publique reste étonnamment méconnue. Il s’agit de la CACO, le Consortium Africain de Conseil et d’Organisation, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Sénégal. Peu connue du grand public, la CACO agit pourtant comme un véritable cabinet d’ingénierie et de conseil pour les projets publics et privés. Son rôle ? Accompagner, évaluer, contrôler et garantir la qualité des travaux, tout en veillant au respect des normes techniques et environnementales.
Dans cette immersion exclusive, l’équipe de “Yorin Wi” s’est rendue au siège de la CACO, a exploré ses installations, visité ses chantiers en cours et découvert son laboratoire d’essais des matériaux.
Pourquoi l’État exploite-t-il si peu cette ressource stratégique ? Combien de milliards pourraient être économisés si la CACO était pleinement intégrée dans les mécanismes de contrôle des travaux publics ? À travers cette immersion, nous levons le voile sur un acteur clé du développement, encore trop peu utilisé.