Une bonne partie des Sénégalais ont fini par adopter le lakh comme repas du lendemain de la Tabaski. Après avoir bien sollicité l’estomac avec la grillade qui annonce les débuts des festivités, un déjeuner avec les meilleurs morceaux du bélier, et en clap de fin les “ngueyenes” rassemblent les restes des mets de la journée pour le dernier tour du bol, il y a de quoi changer de menu pour certains.
Un repas léger, moins gras et pas salé ferait l’affaire. C’est là que le lakh s’est imposé un peu partout au Sénégal. Même si sa cuisson n’est pas trop compliquée, il faut penser à réunir les ingrédients avant le jour de la fête. Au lendemain, tout est presque fermé à Dakar et dans les grandes villes. Le “neex soow” n’est plus là et certains boutiquiers sont aussi en famille. Mais ce n’est pas cette situation qui freinera les amateurs qui veulent plus sentir l’odeur de la viande. Certains ont déjà préparé le mil, et le lait bien caillé attendait tranquillement son heure dans les frigos.
Derrière cette mode, est-il vraiment dangereux de se remettre au mouton d’hier? Quelques bon morceaux réchauffés ou même passés au four avec quelques crudités nous feraient-ils du mal? N’y aurait-il pas un complot contre ceux qui doivent retourner loin pour terminer tranquillement la viande sans eux ?
Quoi qu’il en soit le lakh reste la star de ce lendemain de Tabaski.