Lors du 66e sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Bassirou Diomaye Faye, chargé de la médiation entre la CEDEAO et l’Association des États du Sahel (AES), regroupant le Mali , le Burkina Faso et le Niger, a reçu les félicitations de ses paires. Ces trois pays ont décidé de quitter la CEDEAO en raison de divergences politiques avec les dirigeants de cette institution.
La CEDEAO a exprimé sa reconnaissance pour le travail et la diplomatie dont a fait preuve le Président Faye afin d’amorcer un dialogue avec ces pays. La médiation vise à convaincre ces États de revenir dans l’organisation sous-régionale, ce qui renforcerait la stabilité, la sécurité et la coopération économique en Afrique de l’Ouest.
Ces trois pays, tous dirigés par des militaires à la suite des coups d’État, se sont opposés au fonctionnement actuel de la CEDEAO. Pour matérialiser cette opposition, ils ont non seulement quitté l’organisation, mais ont également fondé une nouvelle entité : l’AES, destinée à promouvoir la coopération entre ces trois États de la sous-région.
Mandaté par ses homologues, le Président Bassirou Diomaye Faye s’efforce de dissuader ces pays de maintenir leur décision. Il poursuit sa mission de médiation dans un contexte complexe marqué par la création de l’AES. La CEDEAO reste optimiste quant à la possibilité de convaincre le Mali, le Niger et le Burkina Faso de réintégrer l’organisation avant la date limite fixée à juillet 2025.
Les négociations sont perçues comme un moyen crucial pour résoudre les différends. Elles pourraient également permettre de rétablir la solidarité régionale, dans un contexte où la coopération entre les États ouest-africains est plus essentielle que jamais face aux défis sécuritaires.
Cette médiation constitue un tournant pour la diplomatie de la CEDEAO, offrant des perspectives de réconciliation et de coopération renforcées dans les années à venir.
Babacar CISSÉ