Lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a tenu à répondre aux critiques formulés par le député Thierno Alassane Sall concernant le retard dans l’adoption de la loi de finances rectificative.
M. Diba a assuré qu’il n’y avait aucun retard dans le processus de vote de cette loi. Selon lui, les délais étaient simplement dus à des circonstances institutionnelles spécifiques. Il a expliqué que, pour que la loi de finances rectificative soit adoptée, une assemblée législative doit être en place. Or, comme il l’a précisé : « La précédente assemblée avait été dissoute, ce qui a retardé le début de ce processus ».
Le ministre a donc souligné que l’absence d’une assemblée fonctionnelle avait empêché le vote de la loi à temps, bien que le gouvernement ait toujours eu l’intention de respecter les procédures légales. Il a ainsi justifié le calendrier de présentation et de vote de la loi, insistant sur le fait que la situation était liée à la nécessité de réunir une assemblée après sa dissolution et non à un quelconque retard de la part du gouvernement. Le ministre des finances et du budget a également précisé que ces aspects administratifs étaient indépendants des efforts du gouvernement pour répondre aux besoins financiers du pays.