L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), située dans la région sud du Sénégal, fait face à une crise majeure. Des troubles violents, marqués par des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, ainsi que des actes de vandalisme, ont conduit à la fermeture temporaire du campus social et pédagogique.
Ces événements, qui incluent l’incendie de plusieurs véhicules, reflètent un climat de tension croissante à l’UASZ. La section UASZ du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes/Esr) a exprimé une position sans équivoque. Tout en condamnant les actes de violence, le syndicat a exprimé son inquiétude face au retard inexplicable des chantiers en cours sur le campus.
Des infrastructures en retard : un frein à l’éducation
Dans un communiqué relayé par le Quotidien L’As, le Sudes/Esr déplore l’impact négatif de cette situation sur la communauté universitaire. Les conditions de vie et d’études des étudiants, ainsi que le rendement professionnel des enseignants et du personnel administratif, technique et de service (PATS), sont gravement affectés.
Le syndicat rappelle que des infrastructures modernes et fonctionnelles sont indispensables pour garantir un cadre d’apprentissage optimal. L’amélioration de l’environnement universitaire reste une priorité pour prévenir de telles crises et assurer la continuité des activités académiques.
Appel aux autorités : des mesures urgentes attendues
Face à cette situation critique, le Sudes/Esr invite les autorités universitaires et gouvernementales à agir rapidement. Accélérer la livraison des chantiers et rétablir un climat propice aux études et aux enseignements est une nécessité impérative.
Le syndicat insiste sur l’importance de garantir des conditions d’études et de travail respectueuses des droits des étudiants et du personnel. Il promet de poursuivre son combat pour une université digne et performante.
Une reprise espérée dans les meilleures conditions
La fermeture de l’UASZ constitue une alerte sur les défis auxquels font face les établissements d’enseignement supérieur au Sénégal. La communauté universitaire attend des mesures concrètes pour résoudre cette crise et permettre une reprise rapide des activités académiques dans un environnement sécurisé et équipé.