Au Sénégal l’insécurité est devenue un problème majeur à prendre en compte par les autorités. Des cas d’agression font au quotidien les choux gras de la presse locale. Cette rengaine expose de plus en plus les citoyens qui se font dépouiller de leurs biens ou pire se faire tuer par des gens à la recherche de gains faciles.
Une fillette de 12 ans violée, tuée puis abandonnée dans une maison à Malika est l’information phare de la soirée d’hier mercredi 1er janvier 2025. Cette tragédie qui démarre l’année n’est malheureusement pas un fait inhabituel au Sénégal. Dans certains quartiers de la capitale comme dans d’autres localités du pays, les malfrats dictent la loi. Certains agissent en pleine journée. Ce qui confirme que le Sénégal est confronté à d’énormes problèmes de sécurité. On se rappelle de l’agression en plein jour d’un compatriote en septembre dernier. Des individus en cagoule lui ont soutiré un montant de six millions de francs CFA avant de se fondre dans la nature à bord de motos jakarta. En 2024, d’autres cas similaires ou plus tragiques ont eu lieu dans la banlieue Dakaroise. De telles pratiques sont devenues monnaies courantes au grand dam des sénégalais.
De la nécessité de reprendre le contrôle dans certains endroit de la capitale
Nombreuses sont ces localités ou les citoyens n’osent plus mettre les pieds à la tombée de la nuit. Les agresseurs y ont élu domicile et peuvent s’en prendre aux passants. Même si des opérations de sécurité sont régulièrement menées par la police, ces jeunes ne sont jamais inquiétés et continuent à semer le trouble. D’où la nécessité de renforcer la sécurité dans certaines zones voire de changer de méthodes pour plus d’efficacité. Il est inadmissible qu’il y ait dans ce pays des zones sensibles à ne pas fréquenter pour le simple motif que des démissionnaires de la société le veulent ainsi. Un laxisme pourrait conduire à l’anarchie et inciter les populations à s’organiser pour prendre en main leur propre sécurité. Ce qui pourrait ne pas être sans conséquences. Se rendre justice soi-même peut toujours engendrer le pire.
Certains de ces agresseurs sont souvent connus des services de la justice. Des multirécidivistes qui ne craignent plus les barreaux. Cela signifie également que les méthodes de corrections sont à revoir. Si une personne fraîchement élargie des liens de détention arrive à commettre un crime, c’est parce qu’elle n’a malheureusement pas retenu de leçons suite à son séjour carcéral.
Comment trouver une solution efficace ?
Chercher à neutraliser les malfaiteurs est une bonne chose. Chercher à connaître les raisons qui poussent certains jeunes à adopter des contre-valeurs pourrait être une meilleure option et aider à juguler le mal. L’emploi des jeunes est devenu un problème majeur à prendre en compte par nos autorités. Ils sont nombreux ces jeunes diplômés, qualifiés ou pas du tout, qui peinent à joindre les deux bouts. Trouver un emploi pour subvenir à ses besoins élémentaires est un véritable parcours du combattant. Certains sont aussi victimes de leur environnement immédiat. Ils sont issus de zones géographiques qui malheureusement n’offrent aucune perspective professionnelle. Une mauvaise répartition des politiques publiques fait que certaines localités sont défavorisées et les habitants laissés à leur propre sort. Partir est parfois la seule solution pour tenter de gagner sa vie dignement. A Dakar, la politique de désengorgement de la capitale n’a pas été suivie jusqu’au bout. Des milliers de concitoyens se retrouvent concentrés dans des localités sans le minimum d’infrastructures de base. Des localités qui ne sont que des dortoirs pour les personnes qui les habitent.
L’argent facile, l’autre attirance de la jeunesse
L’argent ne se gagne pas à la sueur de son front mais ça se trouve autrement à t-on l’habitude de dire très souvent. Cette phrase est l’excuse des fortunés chômeurs. Ils n’exercent aucun métier connu mais se pavanent à bord de belles voitures et de luxueuses maisons. Ces hommes d’affaires aux métiers mystérieux ont souvent une très mauvaise influence sur des jeunes qui pensent que le travail ne rend plus riche. L’avènement des jeux de hasard n’arrangent malheureusement pas les choses. Beaucoup ne veulent plus apprendre des métiers et préfèrent gagner leur vie sans faire tomber la plus petite goutte de sueur. Ces paris ont fini par rendre addicts des centaines de jeunes sénégalais et parfois même des adolescents. La réglementation n’est pas aussi efficace qu’elle ne devait l’être. Des applications mobiles permettent de jouer et de récupérer ses gains sans véritable contrôle d’identité. L’argent gagné peut servir aux jeunes à essayer de mener une belle vie, en faisant usage à des produits prohibés et pire de commettre des pratiques malsaines comme des agressions et des viols.
De l’urgence de mener des politiques d’emplois efficaces
Si l’Etat veut éradiquer ces problèmes, il est nécessaire de mener de vraies politiques d’emploi. Des programmes d’entrepreneuriat et d’emploi des jeunes ont plusieurs fois été initiés par les autorités étatiques avec des milliards de francs CFA investis sans que les jeunes ne s’y retrouvent. Ces fonds n’étaient parfois pas bien utilisés et servaient même d’armes politiques à ceux qui les géraient. Le régime actuel qui a vu la jeunesse sénégalaise porter le combat de son triomphe a l’obligation de ne pas répéter les mêmes erreurs que ses prédécesseurs et trouver des solutions durables et efficaces aux problématiques de l’emploi. Réussir un tel pari pourrait être un premier pas vers une solution contre l’insécurité galopante dans ce pays.
Dans certaines localités, il serait aussi nécessaire de renforcer la présence des forces de sécurité avec des brigades de proximité. Voir des hommes de tenues qui se baladent dans nos quartier décourageraient certains malfaiteurs et permettraient aux populations de vaquer tranquillement à leurs préoccupations.
La justice doit également trouver la bonne formule pour que les calcitrans ne récidivent pas à leurs actes. Des programmes d’insertions sociales pourraient aussi aider certains jeunes à changer de mode de vie et emprunter le droit chemin.
Machalah
Très intéressant merci Xalaat Tv
J’ai toujours été très heureux d’avoir Un xalaat TV
ألاكل ماقل الله باطل
Très intéressant et bonne continuation !
Vraiment vous êtes formidable, c’est avec immense plaisir que nous lisons vos articles.
Mais je crois que l’état aussi doit bcp investir sur l’agriculture et faire en sorte que les agriculteurs les plus vulnérables à partir de Sokone jusqu’à Karagne ceux qui vivent dans ces zones sont très vulnérable et les fils et filles sont obligés de venir à Dakar chercher du travail pour au moins subvenir leurs besoins et aider les parents. Donc il faut que l’état réfléchisse sur leur situation. Je suis du saloum donc c’est en connaissance de cause que je vous parle y à bcp de villages là-bas qui n’ont pas accès à l’électricité les jeunes n’ont pas formés ils sont pas qualifiés de rien. Ils viennent à Dakar faire des jobs misérables parfois ne trouvent pas du travail. Je suis étudiant à l’ucad Département Arabe et j’en connais des jeunes. Arabophone la nak bou français yi bakhoul boulén mako jappé.
Belle contribution !
Belle contribution !
Très intéressant
Xalaat tv là chêne de people🇸🇳🥰👋
Vraiment vous êtes formidable, c’est avec immense plaisir que nous lisons vos articles.
Mais je crois que l’état aussi doit bcp investir sur l’agriculture et faire en sorte que les agriculteurs les plus vulnérables à partir de Sokone jusqu’à Karagne ceux qui vivent dans ces zones sont très vulnérable et les fils et filles sont obligés de venir à Dakar chercher du travail pour au moins subvenir leurs besoins et aider les parents. Donc il faut que l’état réfléchisse sur leur situation. Je suis du saloum donc c’est en connaissance de cause que je vous parle y à bcp de villages là-bas qui n’ont pas accès à l’électricité les jeunes n’ont pas formés ils sont pas qualifiés de rien. Ils viennent à Dakar faire des jobs misérables parfois ne trouvent pas du travail. Je suis étudiant à l’ucad Département Arabe et j’en connais des jeunes. Arabophone la nak bou français yi bakhoul boulén mako jappé.