Le gouvernement du Sénégal a présenté un plan d’assistance pour les victimes des manifestations de 2021 à 2024. Cette annonce du ministère de la famille et des solidarités a suscité des réactions auprès de la classe politique et chez certaines victimes. D’aucuns, craignent une politisation de l’affaire tandis que certaines des victimes jugent insuffisants les montants déclarés.
La question de la prise en charge des victimes des manifestations de février 2021 à 2024 semble désormais être au cœur des préoccupations des autorités du pays. Une enveloppe de 10 millions sera allouée à chaque famille de disparus alors qu’une somme de 500 mille francs sera versée aux autres victimes. L’annonce du ministère de la famille et des solidarités en dit long. Toutefois, le gouvernement doit éviter certaines erreurs pour ne pas créer plus de problème qu’il n’en résoudrait. Pour l’heure, certaines des victimes s’attendaient à ce que la justice soit d’abord établie pour situer les responsabilités avant de procéder à des indemnisations.
Faire la lumière sur ces événements permettrait de mesurer les dommages subis de part et d’autre pour donner des compensations à la hauteur des préjudices. La transparence doit également être le maître mot dans ce processus. L’opposition commence déjà à alerter sur un traitement en faveur des militants du Pastef. Selon un article paru dans le journal L’observateur de ce Lundi 03 février, Diop Taïf militant du parti au pouvoir et ancien détenu a fait part de son désaccord sur les méthodes du ministère et juge dérisoire le chèque prévu pour les anciens détenus, blessés et autres victimes. Selon la même source, une conférence de presse pourrait être tenue ce mardi pour rejeter ce soutien financier qu’il qualifie d’aumône. Il faut également signaler que c’est l’agence nationale de la statistique et de la démographie qui a recensé les victimes en collaboration avec d’autres corps de l’administration comme la police et la gendarmerie. Aucune coloration politique n’est tenu en compte.
Cela n’empêche que le gouvernement doit veiller à ce que le comité soit vigilant pour éviter un détournement d’objectif ou de créer du favoritisme selon les obédiences politiques. L’exemple de la gestion du fonds Force Covid 19 est assez éloquent pour prévenir sur certaines dérives.
Au-delà de l’aspect économique et judiciaire, l’Etat doit accompagner les personnes qui souffrent psychologiquement et physiquement des séquelles de ces événements tragiques. La réinsertion sociale et professionnelle doit aussi être un des leviers qui conduira à fermer définitivement cette page sombre de notre histoire.
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