Les révélations d’Ousseynou Ly, ministre, porte-parole de la présidence, sont d’une gravité inouïe. Il a mis au jour un secret de gestion du régime de Macky Sall qui va bien au-delà du simple dérapage financier : 54 millions de francs CFA, dépensés chaque année pour la maintenance du site web de la présidence, et ce, au profit d’une entreprise étrangère. Une somme colossale pour un service qui aurait pu être pris en charge par l’expertise sénégalaise, capable de réaliser ce travail avec une meilleure qualité, mais pour une fraction du prix. Cette révélation n’est pas seulement une faute économique, mais une insulte directe à l’intelligence des Sénégalais, et en particulier à nos développeurs et programmeurs locaux.
On parle ici d’un pays où des milliers de jeunes talents dans le secteur du numérique sont formés dans des universités et des écoles spécialisées, et dont les compétences sont reconnues au-delà de nos frontières. Pourquoi ne pas avoir confié ce contrat à l’expertise locale ? Pourquoi dépenser de l’argent public pour nourrir des entreprises étrangères lorsque des talents sénégalais, compétents et prêts à répondre à ces besoins, sont laissés de côté ? Le choix de l’entreprise étrangère, à ce tarif exorbitant, semble non seulement une erreur stratégique, mais également une insulte à tous ceux qui travaillent dur pour faire rayonner le secteur numérique au Sénégal.
Le pire, c’est que cet exemple n’est pas isolé. Le régime passé a choisi de privilégier des partenaires étrangers, souvent pour des raisons floues, parfois suspectes, au lieu de soutenir les acteurs locaux.
En matière de digitalisation de l’État, le Sénégal a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec n’importe quel autre pays, à condition de soutenir ses talents et de ne pas les ignorer pour des intérêts obscurs.
À cet effet, il est plus qu’urgent de faire un état des lieux de la gestion des finances publiques, notamment au sein de la cellule communication de la présidence. 54 millions par an pour un simple service de maintenance d’un site internet, c’est une aberration qui nécessite des explications. La reddition des comptes est une exigence, et elle doit être réalisée sans état d’âme. Le peuple sénégalais, qui est le véritable propriétaire de l’argent public, mérite des réponses claires : Pourquoi cet argent a-t-il été gaspillé de cette manière ? Ceux qui ont pris la décision de confier ce marché à une entreprise étrangère, et ce à un tarif aussi exorbitant, doivent être identifiés et, le cas échéant, sanctionnés.
Les responsabilités doivent être établies et les coupables devront rendre des comptes.
Cependant, l’un des principaux enseignements à tirer de cette affaire est la nécessité d’un contrôle rigoureux des dépenses publiques. Tout doit être fait pour que de telles pratiques ne puissent plus se reproduire. Car au-delà de l’aspect financier, il y a une question d’intégrité et de responsabilité envers les Sénégalais.
La situation devient encore plus alarmante lorsqu’on considère les rapports du ministère de la Communication, qui ont révélé il y a quelques mois, que certains organes de presse, sans aucune crédibilité, avaient obtenu des partenariats lucratifs avec certaines structures de l’État, sans base légale et dans des conditions opaques. Ces rapports montrent une gestion des fonds publics qui frôle l’indécence. Des sommes inimaginables ont été engagées pour soutenir des médias qui n’avaient aucune légitimité ni réelle influence. Encore une fois, ce sont les intérêts privés et le clientélisme qui ont primé, au détriment de l’intérêt public.
En effet, ces pratiques ne sont pas seulement de l’imprudence ; elles sont un système de pillage organisé des ressources publiques. Un système qui a permis à certains dinosaures du régime de s’enrichir et de détourner le contribuable sénégalais. Il est temps d’y mettre un terme.
Ces révélations doivent être prises au sérieux. Le nouveau régime doit absolument procéder à une analyse approfondie de la gestion des finances publiques sous l’ancienne présidence. Il faut faire le point sur l’ensemble des dépenses liées à la communication de la présidence et autres secteurs d’intérêt public. Une rédition des comptes complète doit être effectuée, avec des sanctions appropriées pour ceux qui ont abusé de leur pouvoir et gaspillé l’argent du peuple.
La nécessité d’une gestion plus transparente et plus responsable des fonds publics est désormais une question de décence et de justice. Le peuple sénégalais, qui paie ses impôts, qui croit en l’avenir de son pays, mérite des dirigeants qui œuvrent pour lui et non pour leur propre enrichissement personnel. Il est grand temps que ceux qui ont laissé se propager de telles dérives en répondent devant la justice et devant les citoyens.
La gestion de la communication doit être repensée en profondeur, avec un regard neuf sur la valorisation de l’expertise locale, et une gestion des fonds publics qui privilégie l’intérêt national plutôt que des intérêts privés. Le sang des Sénégalais ne peut plus être sucé par des dinosaures de la gestion publique qui n’ont que faire de l’avenir du pays. Il est temps de remettre les pendules à l’heure et de poser les bases d’une gestion saine et équitable.
Bonne continuation xalaat tv Dieureudieuf çi taxaway bi ak yee gu nga yee ndawi sénégalais yi. Dossier you bari yi xewoon senegal çi yaw lama leeré dossier me babacar Seye, inno & alex, camp thiaroye, Omar blondin diop.. ak you baré bari..
Le plus grand ennemie de notre peuple s’appel Macky Sall
Bravo