Note : Ce billet s’adresse aux esprits avertis, ouverts et réfléchis. L’auteur décline toute responsabilité quant à d’éventuelles interprétations qui pourraient dénaturer le sens de sa réflexion et entrainer de fâcheux quiproquos.
Le FÉMINISME … Un terme qui déchaine vraisemblablement les passions, une idéologie décrite être « une DOCTRINE qui favorise l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les sphères de la société ».
Si l’on s’en réfère alors à la définition du Larousse quant à la doctrine, le FÉMINISME serait donc un « ensemble de croyances ou de principes traduisant une conception de l’univers, de la société […] ».
Une contradiction flagrante écorne mon discernement, celle de vouloir imposer à la conscience collective un dogme, qui par son essence même reste tributaire de recommandations ou d’opinions aussi libres, multiples et aléatoires que les 8,025 milliards d’âmes qui peuplent la Terre.
Mais la véritable question qui taraude mon esprit est de savoir vers quel idéal tend finalement cette doctrine ?
Toute cette énergie pour s’approprier un statut naturellement conféré à la Femme ?
Oui parce qu’il est clairement question de revendiquer un statut qui trace les contours d’une lutte hypocrite !
À la pléthore de combats vitaux qui jouxtent celui du Féminisme, certains affichent leur parti-pris pour ce dernier sans par ailleurs évaluer lucidement qu’il est perdu d’avance.
Le plus effarant avec ce phénomène que je considère personnellement comme un accessoire de mode tendance, reste les revendications qui illustrent cette bataille de longue haleine.
Oui parce qu’il faut une sacrée dose d’endurance à vouloir rester constant dans cette quête effrénée d’idéaux aussi utopiques que dangereux !
Des prétentions, des exigences, des sommations, des, des, des… Autant de vœux qui somme toute, concourent plus à déshumaniser qu’à recentrer sur la complémentarité Homme-Femme.
En tant que Femme croyante, instruite, indépendante et moderne, j’estime avoir des limites innées et d’autres imposées.
Ou devrais-je dire des limites immuables, certainement non édictées par une armée d’hommes imbus de leurs positions, mais par ma condition à devoir porter la vie, par la délicatesse avec laquelle je souhaite la mener, par une bonne foi me faisant admettre que l’homme contrebalance la stabilité de ma vie.
Oui les Hommes bénéficient de traitements de faveurs concernant plusieurs aspects de cette vie courante, professionnelle ou matrimoniale. Mais il faut savoir choisir ses combats, ne pas sombrer dans l’obscurantisme ou verser dans des procès d’intentions qui cristallisent l’attention autour d’un ennemi commun à abattre : notre alter-ego !
Il faut avoir l’humilité et la largesse d’esprit de se désengager des raisons abstraites voire libertines qui stimulent cette course à l’égalité. Savoir admettre que certains « handicaps » ne constituent nullement un frein à l’épanouissement de la Femme.
Ils sont bien au contraire, la clé de voute de sa condition. Celle qui la prédestine finalement à vivre sans complexes sa Féminité comme elle l’entend, surtout lorsque la nature reprend ses droits.
Mettre obstinément en compétition le tandem Homme-Femme, reflète sans équivoque certaines déviances. L’égalité scandée résulte soit d’un complexe refoulé d’infériorité, soit d’une tendance masochiste à se victimiser.
Les gourous de cette curieuse secte qu’est le FÉMINISME ont souvent ce besoin pressant de rejeter les nombreux qualificatifs dont on les affuble, en arguant trouver réducteur de les cataloguer de la sorte.
Laissez-moi vous dire que chacune des FÉMINISTES de mon entourage, porte les germes de ces vils adjectifs !
Et sinon, pouvons-nous librement et selon notre propre consentement être le sexe faible ?