La cour des comptes a publié ce mercredi son rapport qui revient sur la gestion du pays entre 2019 et 2024. Un document qui confirme une situation économique catastrophique du pays, résultat d’une gestion chaotique de l’ancien régime. Toutefois, l’opposition qui au moment des faits était aux commandes tente de diaboliser le rapport en lieu et place d’assumer ses responsabilités.
Aussitôt le rapport publié, l’opposition est sortie de sa réserve pour tenter de convaincre l’opinion sur l’authenticité dudit document. Une conférence de presse a été tenue jeudi soir par Aïssata Tall Sall et ses compagnons pour, disaient-ils, démonter un rapport qui serait commandé avec des manquements. Cette sortie fait partie d’une stratégie de manipulation mise en place pour faire croire à l’opinion que c’est le premier ministre Ousmane Sonko qui en est l’origine pour donner plus de crédit à sa sortie qu’il avait faite sur la falsification des chiffres de la dette. Au-delà de cette rencontre avec la presse, d’autres leaders de l’opposition ont déjà envahi les plateaux de télévision. C’est le cas d’Abdou Mbow et de Pape Malick Ndour qui, à la minute suivant la publication du rapport, ont commencé à jeter le discrédit sur le gouvernement et la Cour des comptes. Ce dernier qui est pourtant cité dans d’autres rapports notamment sur la gestion du PRODAC devrait consacrer son énergie à laver son honneur sur la mauvaise gestion qui lui serait reprochée.
La responsabilité de la presse engagée !
Une bonne partie de la presse qui pourtant est considérée comme garde-fou de la démocratie semble pour le moment favorable au jeu de l’opposition. Des chroniqueurs qui ne sont ni experts en économie encore moins en droit se relaient sur les plateaux pour décortiquer le rapport. Certains d’entre eux sont connus pour leur hostilité au gouvernement en place. Leurs analyses mettent à nu parfois une certaine rancune à l’égard des autorités. Leurs commentaires sont toujours favorables aux dignitaires de l’ancien régime. Le constat est le même dans cette situation où tout le monde cherche à entendre des voix expertes pour comprendre le contenu du rapport de la cour des comptes. Il faut noter que certaines terminologies techniques ne facilitent pas sa compréhension. D’où la nécessité de donner la parole à qui de droit. La presse devrait aller dans ce sens si elle est motivée par une volonté d’informer juste et vrai.
Pourquoi le gouvernement doit gagner la bataille de l’opinion ?
A ce qui ressemble à une bataille de l’opinion, le gouvernement ne doit pas en sortir vaincu. Il est dans l’obligation de faire comprendre aux sénégalais que les moments difficiles que nous traversons actuellement sont dus à un carnage financier organisé par Macky Sall et ses Hommes. La communication doit être améliorée pour toucher la masse populaire et contrecarrer la machine de diabolisation et de désinformation mise en place par l’opposition en complicité avec une certaine presse.
L’Etat est aussi appelé à être fort pour que toutes les responsabilités soient situées afin d’éviter que la reddition des comptes ne soit pas comme la traque des biens mal acquis avec le gouvernement de Macky Sall. C’est une demande sociale, et les citoyens ont envie de voir ceux qui ont commis des crimes, quelle que soit la nature, répondre de leurs actes.
La Haute Cour de Justice doit assumer pleinement sa mission. Les audiences doivent impérativement être diffusées en direct sur la RTS pour garantir transparence et équité.
Li xadiim wax la’y rekk la’y dëgëral, haute cour de justice bu wara dëggale taxawaayam bamu matee sëkk ak bépp bànqaas bu yayoo atte ñaawtéef yu jëmm ći luubal alalu askan te dem ći ak rigueur bu mate sëkk, li déss ñu bayyi ko ak état mu lijantilko boppam kome les soi-disant chroniqueurs ak médias yi dëkkee di fénne jëmee ći askan wi te dara du lenn ci fekk