Une colère sourde gronde dans la Diaspora, les ressortissants sénégalais sont dans l’incompréhension. Aucun Ambassadeur ou Consul n’a encore été remplacé dans les principales capitales abritant les plus grandes communautés.
Malgré les protestations et remontées concernant les diverses problématiques auxquelles ces derniers sont confrontés, priorité n’a pas été donnée à leurs sollicitations.
Lenteurs administratives insupportables, délais de traitements anormalement longs, prises de rendez-vous synonymes de parcours du combattant, gestion administrative controversée, accueil téléphonique et physique désastreux, hygiène des toilettes réservées au public insalubre, services sociaux inactifs, la liste non exhaustive est encore longue.
Un sentiment d’abandon pour cette Diaspora qui a pourtant dans un passé encore récent, été considérée comme un apport décisif et considérable dans la longue lutte pour l’accession du parti actuellement au pouvoir.
En effet, dans un contexte où tous les rassemblements étaient systématiquement interdits au Sénégal, la résistance s’est organisée spontanément hors du pays et les levées de fonds mises en place aux 4 coins du monde, recevaient les cadres du Parti qui avaient alors délocalisés certaines rencontres à l’étranger.
Sans compter les innombrables et récurrentes manifestations politiques, les marches de contestations, les opérations « coup de poing », et les événements en tous genres dans des conditions météorologiques souvent très rudes.
Avec une chancellerie infestée par les membres de l’ancien Régime, promus pour la grande majorité par des nominations purement politiques, les enjeux et les préoccupations sont relégués au second plan, impactant fortement la vie des Sénégalais de l’extérieur.
Entre les étudiants ou les salariés bloqués pour leurs titres de séjour faute de pouvoir renouveler à temps leurs passeports, ou encore l’optimisation pertinente des services en adéquation avec les réels besoins, le constat est quelque peu amer.
Il va sans dire que ce combat de longue haleine, au-delà de libérer le Sénégal du joug dictatorial et lui permettre un avenir plus radieux, avait pour finalité principale de voir leurs peines allégées, leurs souffrances abrégées. L’espoir aussi de bénéficier de plus de considération envers ceux qui, selon les données, injectent au Sénégal environ 1600 milliards de FCFA soit 10,5% du PIB.
Cette situation souligne encore une fois, un reproche souvent émis à l’encontre du Régime actuel, le manque de Communication. Pour des citoyens vivants dans des métropoles où tout est motif à communiquer par l’Administration Publique : coupures d’électricité ou d’eau projetées, travaux dans les communes, dates ou délais de nominations etc… la pilule est dure à avaler, et la résignation devenue monnaie courante.
L’occasion d’alerter également les autorités sur la nécessité d’affecter aux Consulats et Ambassades des Agents sénégalais conscients des réalités inhérentes à chaque pays pour y avoir vécu, de réaménager les Bureaux et Commissions conformément aux nouvelles dynamiques sociétales, et d’adapter la gestion administrative aux avancées numériques et technologiques.
Plus d’égard et de meilleures politiques pensées pour la Diaspora seraient stratégiquement plus rentables pour le Sénégal. Les pistes restent ouvertes : générer plus de capitaux, capter la fuite des cerveaux, capitaliser sur l’expérience cumulée acquise et non négligeable, et permettre l’avènement de générations de jeunes binationaux préparés aux grands rendez-vous du futur pour notre pays.
Problème diaspora bi beuryna même renouvellement de passeport problème le depuis la Tunisie ambassade bou Sénégal par deux ans lay def pour renouveler passeport c’est très grave